Pourquoi contracter une assurance Tous Risques Chantier ?

Date de publication : 5 avril 2023 – Temps de lecture : 2 minutes 30

Une omnium pour votre construction

documents d'assurance

Vous envisagez de faire construire la maison de vos rêves ? Cela vous demandera des fonds assez importants. Aussi, des imprévus peuvent très vite survenir lors des travaux. Il est donc essentiel de se couvrir pour éviter les mauvaises nouvelles !

Outre la garantie décennale qui vous protège contre les vices de construction jusqu’à 10 ans après la fin du chantier, il est conseillé de souscrire une assurance Tous Risques Chantier (TRC). Cette couverture garantit la bonne réalisation de votre projet. Découvrez plus en détail son fonctionnement.
 

Qu’est-ce que l’assurance TRC ?

Cette assurance permet de couvrir toutes les parties en une seule et même police. Vous aurez ainsi la certitude d’être indemnisé en cas de dommages. En effet, les intervenants sur un chantier de construction sont multiples et malheureusement, l’erreur est humaine.

Cependant, grâce à cette couverture, vous n’aurez pas de souci à vous faire. Il ne sera pas nécessaire de déterminer un responsable. Votre chantier ne sera donc pas retardé par des discussions houleuses ou des démarches juridiques. Le sinistre est donc réglé rapidement et le chantier pourra reprendre au plus vite.
 

Qui est assuré ?

En règle générale, c’est le maître d’ouvrage qui souscrit cette assurance. En d’autres termes, il s’agit de la personne pour qui les travaux de construction sont réalisés. Vous êtes ainsi le détenteur de la police et êtes certain qu’elle correspond à votre projet. Notez que l’entrepreneur peut également la prendre de son côté.

Cette couverture permet d’assurer plusieurs personnes :

  • l’entrepreneur général, les sous-traitants et/ou les entrepreneurs associés
  • les architectes et ingénieurs
  • les coordinateur de sécurité
  • vous, le maître d’ouvrage
  • tous les autres acteurs liés au chantier

Pour combien de temps ?

La TRC doit impérativement être souscrite avant le début de la construction. Elle court donc du démarrage des travaux jusqu’à la réception provisoire du bâtiment. Vous serez ensuite couvert pendant les 12 mois suivants.
 

Que couvre l’assurance TRC ?

Les clauses varient d’une assurance à l’autre, mais souvent généralement réparties en deux grandes sections :
 

1) La couverture de base

Tous les dégâts ou pertes liés aux biens assurés sont couverts peu importe la cause et la manière dont il se sont produits. Votre future habitation, les matériaux et éléments de construction à placer (installations sanitaires, chauffage central, etc.) ainsi que les ouvrages provisoires indispensables à la réalisation ou à la stabilisation du chantier sont donc assurés.

Ces dommages seront indemnisés notamment en cas de force majeure (intempéries, orage, inondation), en cas d’incendie ou d’explosion ainsi qu’en cas de vol qualifié ou de vandalisme. Il en va de même s’il s’agit d’une erreur involontaire de l’assuré telle qu’une erreur de calcul ou de conception ou encore un manque de matériel.
 

2) La couverture optionnelle

Cette section garantit la réparation des dommages causés aux tiers à la suite des travaux assurés. Elle n’a pas systématiquement compris dans une assurance TRC, mais il est vivement conseillé de l’ajouter.

Elle vous permet à la fois de vous prémunir des dommages causés notamment à vos voisins. En effet, lors d’un chantier, il arrive que le voisinage subisse des désagréments inhabituels pouvant aller de légères fissures jusqu’à l’affaissement des murs mitoyens. Vous aurez ainsi une garantie supplémentaire !

De plus, il est possible d’ajouter une clause pour d’autres biens comme les containers présents sur le site, les échafaudages, les machines, etc.
 

Renseignez-vous

Enfin, pensez à vous renseigner en amont auprès de votre assureur ou de votre entrepreneur qualifié. En effet, ce type de couverture est à la carte et se module donc en fonction de vos besoins. Notez également que certains dommages ne sont jamais repris dans ce type d’assurance. C’est notamment le cas pour les dégâts intentionnels, l’abandon des travaux ou la survenue d’une guerre ou d’un conflit.